Les castes de Gor

LE SYSTEME DE CASTE

 

Les Castes de Gor sont subdivisées en deux principaux groupes les Hautes Castes et les Basses Castes.

Le système de Caste est inflexible, il n'y a pratiquement aucun mouvement entre les Castes et s’il devait en avoir, ce n’est que vers le haut.
Dans la société Goréenne, les esclaves n'ont évidemment aucune Caste et si avant il en avait en tant que libre, devenu esclave, il la perde.
Les enfants prennent la Caste de leur Pére et et les Femmes Libres peuvent prendre la Caste de leur Libre Compagnon.
La Caste d'un Homme Libre est une source de fierté et de confrérie. 
Perdre sa Caste est un total déshonneur.

Il n'y a pas de pays dans Gor, mais des cités et chaque cité possède son propre gouvernement. 
En temps de paix, la cité est gouvernée pas un conseil composé des Hautes Castes à la tête duquel est nommé un Administrateur. L'Administrateur de la Cité est élu pour sa capacité de régir la ville et de diriger le "conseil".

En temps de guerre (qui est fréquent sur Gor !), les villes sont alors régies par un Ubar autoproclamé, littéralement, un Seigneur de guerre. (S'il a une Libre Compagne, elle est connue sous le nom d’Ubara.). 
Son autorité est absolue dans sa ville. 
Cependant, quand la paix revient sur la ville, il doit rendre le pouvoir à l’Administrateur de la Cité. 
Parfois il peut aussi être élu à ce poste.

Il arrive néanmoins que certains Ubars ne renoncent pas à leur pouvoir et s'instaurent en tyran. 
En général, ils sont abandonnés par leurs hommes dans leur palais et livrés à la fureur du peuple, ils finissent alors empalés.

Marlenus, Ubar de la Cité d'Ar, est l'un de ceux-là. 
Mais il n'a pas été abandonné par ses troupes et règne en tyran sur la région. 
Il se considère comme l'Ubar des Ubars, et il est décidé à devenir l'Ubar de Gor.

La Chambre du Conseil est la salle dans laquelle les représentants élus des Hautes Castes président leurs réunions. 
Chaque ville a une telle chambre. 
Les murs sont des cinq couleurs des Hautes Castes, appliqué latéralement, commençant à partir du fond : blanc, bleu, jaune, vert et rouge. Les couleurs ne sont pas mises sur les bancs mais bien sur le dossier.

La rangée la plus près du plancher, qui dénote un statut préférentiel, la rangée blanche, est occupée par les Initiés, interprètes de la volonté des Prêtre-Rois. 
Dans l'ordre, les rangées croissantes, bleu, jaune, vert, et rouge, ont été occupées par des représentants des Scribes, des Constructeurs, des Médecins et des Guerriers.

Les Hautes Castes ont la grande majorité de puissance et d'influence sur Gor. 
Cela vaut pour deux raisons.

Premièrement, ce sont les Hautes Castes qui sont présentent au Conseil et qui font donc les lois qui régissent la vie de tous dans leur ville.

Deuxièmement, la connaissance sur Gor est régie en deux étages.

On enseigne la "première connaissance", qui contient souvent l'information délibérément fallacieuse, aux Bases Castes, et la "deuxième connaissance" (ou "double connaissance") est confinée aux Hautes Castes.

Depuis toujours, la connaissance est puissance, et c'est la deuxième connaissance qui assure les Hautes Castes en maintenant leur puissance au-dessus des Castes inférieures.

 
 
LES HAUTES CASTES DE GOR

Les cinq HAUTES Castes de Gor, par ordre d'importance sont :


LES INITIES (Blanc)
C’est la caste supérieure.
Les Initiés sont identifiés par les robes longues blanches qu'ils portent et leur crâne rasé. 
Ils sont le « clergé » de Gor, sont les guides spirituels, ils représentent les Prêtres-Rois (les divinités de Gor)
Ils croient que seulement eux peuvent réaliser la vie éternelle. 
Ils ne mangent pas de viande ou des haricots et sont célibataires, car ils ne procréent pas, leur nombre est complété en recrutant de jeunes hommes de souche de Haute Caste. 
Aucune femme ne peut devenir Initié, c’est réservé aux hommes. Les Initiés se considèrent comme la Caste la plus élevée.

Les Initiés constituent une caste quasi universelle, bien organisée et industrieuse. 
Ils ont de nombreux monastères, lieux saints et temples. 
Un Initié peut souvent parcourir des centaines de pasangs et se trouver, chaque soir, dans une Demeure des Initiés. 

Alors que les Initiés sont rarement pris au sérieux par les Hautes Castes ou les membres intelligents de la population, sauf en ce qui concerne les alliances, leur enseignement ainsi que leur prétendue aptitude à intercéder auprès des Prêtres-Rois et d’augmenter le bien-être de leurs fidèles, sont pris très au sérieux par les Basses Castes.

Le Goréen sait que les Prêtres-Rois existent, bien entendu mais il ne connaît pas leur nature. 
La barrière invisible qui entoure les Sardar le prouve, ainsi que la destruction par le Feu de la Mort des armes et des inventions illégales. 
C’est à ce point que le rôle des Initiés prend tout son sens.
De nombreux individus, persuadés que les Initiés mentent en ce qui concerne leurs possibilités et leurs prétentions, évitent néanmoins de s’opposer à eux. 
Les Goréens ont tendance à jouer la sécurité et à respecter les Initiés. 
Néanmoins, ils s’arrangent pour les fréquenter aussi peu que possible. 
Cela ne signifie pas qu’ils ne contribuent pas à leurs temples et à leurs quêtes, dans l’espoir de se concilier les Prêtres-Rois.
C’est surtout vrai des chefs civils qui ne souhaitent pas que les Initiés dressent les Basses Castes contre eux.

Il y a souvent des tensions entre eux et les autorités civiles car chaque partie estime qu’elle dispose d’une autorité suprême, en matière de politique et de législation, dans son domaine. 
Les Initiés ont leurs propres lois, leurs propres tribunaux et certains d’entre eux sont des juristes extrêmement compétents.

Leurs études, en général, semblent presque complètement dépourvues de valeur pratique, centrées qu’elles sont sur les exégèses autorisées de textes douteux et difficiles, considérés comme les révélations des Prêtres-Rois, les détails et les dogmes de leur calendrier, leurs rituels interminables et complexes et ainsi de suite mais, paradoxalement, ces études, bien qu’elles soient dépourvue d’esprit pratique, se révèlent subtilement efficaces. 
Leurs études ont pour effet de lier les Initiés les uns aux autres, les rendant interdépendants et très différents des individus ordinaires. 
Elles les distinguent, leur donnent l’impression d’être importants, sages et privilégiés.

De nombreux textes, naturellement, sont secrets et les érudits eux-mêmes ne peuvent en disposer. 
Ils contiennent, paraît-il, des incantations merveilleuses et des sorts irrésistibles, surtout si on les lit à l’envers, certains jours de fête.

Je regardai le visage glacé, hautain et pâle du Grand Initié, assis sur son trône.
Il était flanqué d’Initiés subalternes, en robe blanche et le crâne rasé.
Les Initiés ne mangent ni viande ni haricots. 
Ils connaissent les mystères des mathématiques. 
Ils parlent, entre eux, en goréen antique, que personne ne parle plus. 
Leurs services se déroulent également dans cette langue. Néanmoins, certaines parties se déroulent en goréen contemporain.
(Les Maraudeurs de Gor)

Les Initiés, incidemment, en raison du code de leur caste, n’ont pas le droit de porter les armes ; 
en outre, il ne leur est pas permis de tuer ; 
c’est pourquoi ils engagent des hommes de main dans ce but.
(Les Assassins de Gor)

L’attitude des Prêtres-Rois vis-à-vis des Initiés, telle que je m’en souviens, ayant pénétré dans les Sardar, est en général l’indifférence. ils sont considérés comme inoffensifs. Beaucoup de Prêtres-Rois estiment qu’ils sont une des aberrations de l’espèce humaine.


LES SCRIBES (bleu)
C’est la deuxième Haute Caste qui inclut les disciples et les commis de Gor. 
Il y a des divisions et des rangs, du simple copieur au savant et sage de la cité. 
Ils sont professeurs, juristes, documentalistes et historiens. 
Ils travaillent pour la ville ou pour des privés (marchads par exemples), en tenant les registres des transactions. 
Ils documentent l'histoire de Gor. 
Ils maintiennent la Langue Goréenne uniforme. 
Ce sont les gardien de la loi.
Ils portent des robes longues bleues et incluent les historiens, les auteurs et les bibliothécaires. 
De nature studieuse, ils se dévouent pour la recherche et pour la connaissance.
Ils sont donc fortement considérés.

Les Scribes consacrent la majeure partie de leur travail à écrire, gardant des disques, des enseignements, s'occupant de la loi.
Ils s'opposent naturellement aux Initiés.


LES CONSTRUCTEURS (jaune)
La troisième Caste par ordre d'importance est la Caste des Constructeurs qui sont identifiés par leurs robes longues jaunes.
La Caste inclut des architectes, des rapporteurs et toutes autres industries du bâtiment. 
Il inclut également les Architectes de marine.
Les Constructeurs, qui font la science appliquée en particulier, sont impliqués dans l'invention, les aqueducs, l'architecture, les routes, le génie civil et même la surveillance des travaux de construction. 
Bien que non tenu dans la même estime que les Initiés par les Basses Castes, d'autres Hautes Castes les voient plus scolarisés et doués que la Caste blanche et attachent donc un plus grand poids à leurs avis.


LES MEDECINS (vert)
La quatrième Haute Caste est, comme leur nom l’indique, ceux qui pratiquent les arts curatifs. 
Ainsi, la Caste inclut des médecins, des chirurgiens, des dentistes, des opticiens, etc. 
Les Médecins s'occupent tous des besoins de santé, y compris des diététiciens, infirmières, thérapeutes, dentistes portent le vert. Ils sont identifiés par leurs robes longues vertes et sont tenus en haute estime par des Hautes Castes et Basses Castes pour que leur capacité soulage la douleur et guérit le malade.

Les femmes ne peuvent pas s'engager dans la pleine pratique de la médecine jusqu'à ce qu'elles aient d'abord donné naissance à deux enfants. 
Il est probable que leur fonction avant d’accoucher pourrait s’apparenter à celui d’infirmière.

La médecine goréenne est beaucoup plus avancée que celle de la Terre et dispose du sérum de stabilisation, qui permet de retarder considérablement le vieillissement jusqu’à une quasi immortalité, sauf accident. 
Ce sérum a été mis au point par les Prêtres rois qui s'en servaient pour observer les goréens sur une durée plus longue qu’une vie humaine.
La planète est, en effet, pour eux un énorme vivarium et l’homme un simple objet d’études. 
Ce savoir a été transmis aux médecins sous une forme dégradée qui peut parfois mal fonctionner.
Tous les goréens, qui vivent dans la légalité des cités reçoivent ce traitement (à l’exclusion donc des hors la loi, panthères, …).

Les médecins combattent, par ailleurs, la maladie de Dar-kosis, qui est similaire à la peste. 
Cette maladie, très contagieuse, est considérée "sainte" par les Initiés qui refusent que l'on cherche un traitement. 
Les infectés sont bannis des cités et vivent cachés dans des puits profonds. 


LES GUERRIERS (rouge)
La cinquième et dernière Haute Caste qui inclut l'infanterie et la cavalerie et tout ce qui s'appliquent aux arts de la bataille, les mercenaires, tarniers, et gardes. 
Ils représentent la branche militaire du conseil et sont fortement considérés quand la ville est sous la menace ou est à la guerre. 
Ce sont les défenseur des villes, mais aussi de particuliers comme les marchants, presque toujours accompagnés de guerriers mercenaires dans leurs déplacements.
Le lien de fraternité entre les guerriers, uniquement, dépasse parfois la ville à laquelle ils doivent leur allégeance.

Ils portent une tunique rouge courte, des sandales haute genre bottine adaptées aux longues marches et pour protéger la jambe, le casque avec une ouverture en forme de Y pour les yeux et une grande cape Rouge.
Leurs armes sont le glaive ou l'épée courte, le bouclier rond, la lance, la dague et l'arbalète. 
Ils sont craints par les femmes de Gor, esclave ou libre, parce que leur réputation est de chercher des femmes pour les capturer et les asservir.

L'entrainement du guerrier, dans le domaine de la stratégie et du combat, est très dure physiquement et mentalement.
Ils sont entraînés en armement et au combat corps au corps, pour le combat sur les tharlarion, les tarn, etc.
La plupart sont illettrés.
La chose la plus importante pour un guerrier est son code d'honneur.

Les conflits sont généralement limités aux territoires de quelques cités, aux attaques des caravanes marchandes de l'ennemi ou à la conquête de territoires.

Les hommes autres que les guerriers ne participent aux combats que si leur cité est en danger.

Les Goréens, de la plus Haute Caste à la plus Basse Caste, utilisent beaucoup de types d’armes. 
L'utilisation de telles ou telles armes n'est jamais ce qui détermine la Caste même si certaines d’entre elles ont une préférence pour un certain type d’arme comme l’arc long pour le paysan ou le trident et le filet pour le pêcheur.


 
LES BASSES CASTES DE GOR

Les Basses Castes sont composées de tous les hommes libres qui ne sont pas dans les cinq Hautes Castes et donc pas soutenues ou formées pour régner. 
On leur a enseigné que la première connaissance. 
On peut imaginer qu’il y a Caste pour chaque métier qui peut exister.

Il est également important de noter que dans certaines Castes, un certain nombre de Castes secondaires peuvent exister.


LA CASTE DES MARCHANDS (blanc et or)
Une des plus grandes des Basses Castes. 
Ils ont tendance à se considérer une caste haute, car riche et influente.
C'est la Caste de ceux qui s'occupent des marchandises et du commerce. 
Leurs couleurs de Caste sont blanches et or. 
Les membres de cette Caste s'étendent des gardes simples de magasin, au riche et puissant marchand souvent significatif dans des activités politiques locales, (bien que, en tant que Basse Caste, ils sont interdits au bureau du Haut Conseil). 
Ils recherchent des manières d'avancer leur propre commerce, parfois au point de provoquer un conflit armé, et d’y trouver une plantureuse contribution financière.

Il est bon de noter, pour ceux qui l’ignorent, que la Caste des Marchands n’est pas considérée comme l’une des cinq Hautes Castes et c’est probablement regrettable.
Toutefois, comme on s’en doute, l’or des marchands exerce une influence non négligeable lorsqu’il s’agit de crédits à affecter aux divers projets des Conseils. 
On dit sur Gor : « L’or n’a pas de caste. 
Les marchands affectionnent ce dicton.


(LES NOMADES DE GOR)

Ce sont eux qui organisent les quatre grandes foires annuelles à proximité des Monts Sardar, alors qu’elles sont placées théoriquement sous la direction d’un comité d’Initiés.
(Les Nomades de Gor)

Tor était, dans le concert des cités goréennes, une ville commerciale riche. 
C’était le quartier général de milliers de Marchands. 
Elle abritait également de nombreux artisans pratiquant leur métier : Sculpteurs, Vernisseurs, Ébénistes, Tailleurs de pierres précieuses, Orfèvres, Cardeurs, Teinturiers, Tisserands, Tanneurs, Tailleurs, Bourreliers, Potiers, Verriers, Porcelainiers, Armuriers et beaucoup d’autres. (Les Tribus de Gor, Édition J’ai Lu, p. 52)

 

lES MARCHANDS DE GOR (bleu et jaune)
C’est une sous-caste de la Caste des Marchands qui s'occupe de l'esclavage humain. 
Elle tire sa subsistance des filles esclaves qu'elle forme et qui sont vendues sur les marchés ou aux enchères d’esclaves. 
Traditionnellement, les demeures des Marchands d’Esclaves sont situées dans la rue des marques et leurs couleurs sont le bleu et le jaune.
Il est habituel de montrer une esclave nue et jolie en dehors des lieux fixés. 

Les Marchands d’Esclaves, incidemment, appartiennent à la Caste des Marchands quoique, en raison de la marchandise qu’ils vendent et de leurs traditions, ils aient des robes distinctes.
Toutefois, si l’un d’entre eux doit faire appel à la Solidarité de Caste, il choisira de préférence un Marchand d’Esclaves, non un Marchand ordinaire. 
De nombreux Marchands d’Esclaves estiment qu’ils appartiennent à une caste distincte. 
Ce n’est cependant pas le cas aux termes de la loi Goréenne. 
Le Goréen moyen voit en eux des Marchands d’Esclaves mais, si on lui demande de préciser, il les classera sans hésitation dans la catégorie des Marchands.


(LES ASSASSINS DE GOR)

Je vis également quatre Marchands d’Esclaves, parfumés, dans leurs robes de soie bleue et jaune, venus acheter des femmes dans le Nord.
(Les Maraudeurs de Gor)

- La Caste des Négociants en Vins et des vignerons (blanc et feuilles vertes)
… vêtu d’une tunique blanche ornée de feuilles de tissu vert au col et sur les manches…
(Les Assassins de Gor)

- La Caste des Marchands de pièce de monnaie ( ?? )
La terminologie pour tous les banquiers de Gor, s'étendant du camarade s'asseyant sur une couverture dans sa cabine sur la rue aux institutions financières.


LA CASTE DES TARNIERS (le gris et le vert)
C’est la Caste qui s’occupe des Tarns (semblable à un faucon géant). 
Ils peuvent également capturer les tarns sauvages et les multiplier pour satisfaire à la demande de ces oiseaux magnifiques. 
Il est extrêmement dangereux de travailler avec ces oiseaux. 
Les Tarniers sont extrêmement fiers de leur travail et leur Caste fait l’objet d’une grande demande.


LA CASTE DES LES FORGERONS (gris comme l’acier)
Le forgeron est un ouvrier ou artisan qui forge à la main et assemble des pièces de métal pour réaliser des objets usuels, d’armes ou entrant dans la composition d'une construction. 
Il utilise le plus souvent une enclume et un marteau pour façonner des morceaux d’alliage chauffés.


LA CASTE DES RENCIERS ( ?? )
Les Renciers sont confinés à une partie du delta de Vosk où le Rence se développe naturellement. 
Le Rence est un type de roseau dont chaque partie a une certaine utilisation commerciale. 
Les Renciers vivent sur les îles faites de Rence qui sont petites, rarement plus de 200 par 250 pieds et environ 8 à 9 pieds d'épaisseur avec une surface exposée au-dessus de l'eau d'environ 3 pieds. 
Ils sont formés entièrement des tiges entrelacées de Rence dans le marais. Pour empêcher le mouvement non désiré, ils sont attachés aux racines fortes de la vigne de marais, voisines du Rence.


LA CASTE DES BOULANGERS (jaune et brun)
Ils portent des robes longues de jaune et de brun.


LA CASTE DES FABRICANTS DE CHARBON DE BOIS (noir et gris)
J’avais à peine quitté la route pavée que j’aperçus, venant dans ma direction, chaque pas soigneusement mesuré et ferme, une large silhouette voûtée, courbée sous un énorme fagot de branches fixé sur son dos par deux cordes qu’elle tenait tordues dans ses poings devant elle. 
Sa stature et son fardeau la désignaient comme membre de la Caste des Porteurs de Bois ou Bûcherons, cette caste goréenne qui, avec la Caste des Charbonniers, fournit la plus grande partie du combustible utilisé par les cités.
(Le Banni de Gor)


LES BUCHERONS (le marron et le noir)
La Caste des Porteurs de Bois ou Bûcherons avec la Caste des fabricants de charbon de bois (Charbonniers) fournissent la plus grande partie du combustible utilisé par les cités.


LES MARINS (le bleu et l’or)
Les tuniques sont de couleurs bleu et or.


LA CASTE DES OUVRIERS DU TISSU ( ?? )
Les cardeurs par ailleurs, sont des sous castes séparées des tisserands. 
Tous sont des sous castes des fabricants de couverture, que lui-même, ce qui est intéressant, et peut-être même étonnant, est généralement vu comme une sous caste des ouvriers du tissu. 
Un fabricant de couverture ne s'inquiète pas d’être confondu avec un fabricant des kaftans, des turbans ou des djellabas.


LA CASTE DES JOUEURS (le rouge et le jaune)
Les femmes ne peuvent pas jouer au kaissa (l’équivalent de nos échecs) mais il n'y a aucune indication leur interdisant d’en faire partie.


LA CASTE DES LES PARFUMEURS (le jaune et le blanc)
Mon assistant, individu puissant, mais manifestement stupide, rasé de près comme le sont les Parfumeurs, vêtu de soie jaune et blanche, et portant des sandales dorées, approcha en faisant la révérence. 
Il avait un plateau chargé de flacons.
(Les Maraudeurs de Gor)


LA CASTE DES MUSICIENS (bleu et rouge)
Des joueurs de Czehar, des flûtistes et des joueurs du kalika. Les joueurs des tambours viennent après, et au bas le plus lointain de la liste est l'homme qui garde le sac des instruments. 
Des musiciens ne sont jamais asservis, mais ils peuvent être exilés, torturés, ou massacrés. 
Il est dit, que celui qui fait la musique doit, comme le tarn et la mouette de Vosk, être libre. 
Cette maxime est évidemment pas forcement respectée dans les régions ou le système des castes n’est pas appliqué.


LA CASTE DES POETES (bleu et rouge)
Les chanteurs sont associés à la caste des poètes. 
Sur Gor, le poète est considéré comme un artisan qui fait des énonciations fortes. 
Il a son rôle à jouer dans la structure sociale, racontant des batailles et des histoires ; chantant à la mémoire des héros et des villes. 
Mais on s'attend aussi qu’il chante la vie, l’amour et la joie. 
C'est sa fonction pour rappeler aux gens de Gor qu’ils sont des hommes face à la solitude et à la mort. 
Cette Caste est proscrite dans Tharna.
Comme les Musiciens, les membres de cette caste ne peuvent etre asservis.

Il portait les robes de sa caste, celle des poètes, et on ignorait de quelle Cité il venait. 
Beaucoup de Chanteurs vont d’un endroit a l’autre, échangeant leurs chansons contre du vin et de l'amour. 
J'avais connu, de nombreuses années auparavant, un Chanteur qui s'appelait Andreas de Tor.
(les pirates de Gor)


LA CASTE DES PAYSANS (marron)
C'est la plus basse de toutes les Castes et probablement la plus nombreuse. 
Cependant, en dépit de leur statut modeste, ils sont extrêmement fiers et se considèrent comme « le Bœuf sur lequel repose la Pierre du Foyer ».

 
 
LES AUTRES SOCIETES DE GOR

Il y a des exceptions à chaque règle. 
Ce qui suit sont quelques exemples des personnes et des endroits qui n'adoptent pas les normes de la vie Goréenne.


LA CASTE DES BATELIERS (bleu et or)
Ce n’est pas une vraie caste mais bien un clan en corrélation entre pères et fils, réclamant une Caste pour lui-même, qui actionnent les chalands qui traversent le fleuve de Cartius. 
Les chalands sont construits avec du bois Ka-La-Na et de Rive-de-Bois et sont remorqués par des équipes de tharlarion sur le fleuve. 
Leurs passagers sont liés pour la ville de Turia. 

 
LA CASTE DES VOLEURS (la marque d’un trident sous l’œil droit)

Cette Caste n’existe qu’à Port Kar. 
Les membres de cette caste n’ont pas de couleur mais une marque sur le haut de la pommette droite juste sous l’oeil.

« A Port Kar, » dis-je, « il y a une Caste des Voleurs, C’est la seule Caste des Voleurs de Gor. »
Elle me regarda.
« Il ne te sera pas difficile, » ajoutai-je, « de t’introduire dans cette caste. »
« J’ai vu la marque des Voleurs ! » s’écria-t-elle. « Elle est belle. »
C’était une minuscule marque à trois branches située juste au-dessus de la pommette droite. 
Je l’avais vue plusieurs fois sur le visage d’un homme qui travaillait pour les mystérieux Autres, un membre de l’équipage du vaisseau noir, rencontré un jour dans les Voltaï, non loin d’Ar. 
La Caste des Voleurs était importante, à Port Kar, et même respectée. 
Elle représentait une activité que la Cité tenait en haute estime. 
En fait, les voleurs appartenant à la caste étaient tellement jaloux de leurs prérogatives qu’ils pourchassaient souvent les voleurs qui n’y appartenaient pas, les tuant, jetant leur cadavre aux urts des canaux. 
En réalité, le vol était moins fréquent à Port Kar que dans les cités où il n’y avait pas de Caste des Voleurs. 
Ils protégeaient jalousement leur territoire contre la concurrence des amateurs. 
L’entaille faite à l’oreille et la mutilation, châtiments généralement appliqués aux voleurs de Gor, n’existe pas à Port Kar. 
La caste était trop puissante. 
En revanche, il était considéré comme admissible de tuer le voleur, ou de réduire la voleuse en esclavage, si on parvenait à l’appréhender moins d’une ahn après le vol. 
Après une ahn, s’il était appréhendé et membre de la caste, le voleur devait être remis à la police de l’Arsenal. 
S’il était reconnu coupable par le tribunal de l’Arsenal, le voleur était condamné à une semaine ou un an de travaux forcés sur les docks de l’Arsenal, la voleuse à servir une semaine ou un an dans un des bordels pénitentiaires de Port Kar. 
Dans une cellule au sol couvert de paille, elle était enchaînée par la cheville gauche à un anneau scellé dans le mur. 
Sa nourriture était celle des galériens : pois, pain noir et oignons. Néanmoins, lorsqu’elles servent bien, elles reçoivent parfois un morceau de viande ou de fruit de leurs clients. 
Rares sont les voleurs de Port Kar qui n’ont pas purgé une peine sur les docks de l’Arsenal ou dans les bordels.
(les chasseurs de Gor)

Il avait eu une oreille fendue, sans doute à la suite de quelque accident. 
Je savais que l’on faisait généralement de telles blessures aux oreilles des voleurs. 
Un récidiviste se voit couper la main droite. 
A la troisième fois, on lui coupe la main gauche et les deux pieds. A ce propos, il n’y a que peu de voleurs sur Gor. 
J’ai entendu dire qu’il existe une Caste de Voleurs à Port Kar, un groupe fort, qui protège naturellement ses membres des indignités telles que la fente de l’oreille.
(Les Nomades de Gor)

La caste de Port Kar et les lois qui les commandent sont bien spécifique. 
Hors de Port Kar, on ne traite pas les voleurs de la même façon. Un voleur pris aura l’oreille fendue, la seconde fois, ce sera l’esclavage pour la voleuse et la main droite tranchée pour le voleur. 
La femme n’a pas le droit à une troisième chance contrairement à un homme qui se verra la main restant et les pieds coupés s’il se refait attraper.

« Tu as été jugée et condamnée pour vol, » reprit le Juge, « et c’est la deuxièmes fois. »
Les yeux de la jeune femme étaient emplis de terreur.
« Il est maintenant de mon devoir, Dame Tina, » conclut le Juge « d’exécuter la sentence. »
[…]
« En conséquence de quoi je te condamne, Dame Tina de Lydius, » annonça le juge, « à l’esclavage ! » 
(Les Chasseurs de Gor)

Première offense, oreille fendue. 
Un récidiviste se voit couper la main droite. 
À la troisième fois, on lui coupe la main gauche et les deux pieds.
(Les Nomades de Gor)

Il arrive même dans certaines cités que la voleuse soit asservit dès son premier méfait.

D’autres voleurs n’avaient pas eu autant de chance. 
Plusieurs mains droites coupées étaient clouées sur une planche où était affiché le prix du sel.
Il n’y avait pas de mains féminines, sur la planche. 
À Tor, même lorsque c’est son premier délit, la voleuse est immédiatement réduite en esclavage.
(Les Tribus de Gor)

 
LA CASTE DES ASSASSINS (noir)
La Caste des Assassins, également connue sous le nom de "Caste Noire". 
C'est une caste détestée et crainte. 
Les Assassins sont sans Pierre du Foyer et ne soutiennent aucune allégeance, peu importe la ville. 
Les assassins sont des professionnels rapides et rusés avec lesquels des contrats peuvent être conclus pour l’élimination de personnes précises.
Ils sont des tueurs et des mercenaires payés qui sont heureux de vendre leurs services à n'importe qui ou n'importe quelle ville prête à les payer. 
Ils s'habillent dans des robes longues noires et ils sont dédaignés dans tout Gor. 
On s’adresse aussi à eux en les nommant Tueur. 

Lorsqu’un membre de la caste des assassins accepte un contrat, il l’indique en dessinant une dague noire sur son front. 
Les assassins peuvent se voir refuser l’entrée dans une cité sauf quand il porte sa marque.

Ils restent célibataires toute leur vie.
La Caste des Assassins porte le noir, un noir intégral. Comme les guerriers, ils portent généralement leurs tuniques lâches, libérant les membres pour l'attaque, la défense, la guerre, etc.
Leur arme de prédilection est l’arbalète ; ce sont des tireurs d’élite. 
 
- Bienvenue, Tueur, dit l’homme, donnant à l’assassin un titre qui, pour ceux de sa caste, était une marque de respect. (Les Assassins de Gor)

Sans un mot, l’homme sortit vingt pièces d’or, tarnets d’Ar, pesant le double du poids normal, et le donna à Kuurus qui les glissa dans les poches de sa ceinture. Les Assassins, contrairement à la plupart des castes, n’ont pas de bourse. (Les Assassins de Gor)

Kuurus, membre de la Caste des Assassins, entre dans Ar par la Grande Porte.
Les sentinelles ne l’arrêtèrent pas car il portait au front la marque de la dague noire. (Les Assassins de Gor)

Tout membre de la Caste des Assassins ayant reçu son argent et accepté sa tâche appose cette marque sur son front, afin de pouvoir entrer dans toutes les cités sans que personne tente d’entraver son action. (Les Assassins de Gor)

… La formation des Assassins est complète et cruelle. 
Ceux qui portent le Noir de cette caste ne l’ont pas acquis aisément. 
Les candidats sont choisis avec beaucoup de soin et on raconte qu’un sur dix seulement parvient au terme de la formation à la satisfaction des maîtres de la caste. 
On suppose que les candidats qui échouent sont tués, peut-être même pendant la formation car il est possible qu’ils connaissent des secrets. 
La formation se déroule par paires, les unes s’opposant aux autres. 
L’amitié est encouragée. 
Puis, à la fin de la formation, chaque membre de la paire doit traquer l’autre. 
Quand on a tué son ami, on comprend sans doute mieux la signification du Noir. 
Quand on a tué son ami, on ne peut plus guère connaître la pitié.
On est alors seul avec l’or et l’acier. (Les Monstres de Gor)

Les Assassins choisissent des jeunes gens caractérisés par une rapidité exceptionnelle, la ruse, la force, l’adresse ainsi que, peut-être, l’égoïsme et l’avidité ; avec le temps, ils transforment ce matériau brut en hommes fiers, efficaces, impitoyables, pratiquant un commerce ténébreux, des hommes loyaux à des Codes secrets dont la majorité des individus n’ose même pas imaginer le contenu. (Les Monstres de Gor)

- Les Assassins, si mes souvenirs sont exacts, repris-je, n’ont pas de Pierre du Foyer. 
Je suppose que c’est une conséquence de l’appartenance à la caste car, si vous aviez des Pierres du Foyer, vous ne pourriez guère vous faire payer pour assassiner vos concitoyens. (Les Monstres de Gor)


LE CLAN DES TORTIONNAIRES
Les Peuples des Chariots, entre tous ceux de Gor, sont les seuls à avoir une caste de tortionnaires, instruits avec autant de soin que des scribes ou des médecins dans l’art de faire durer la vie. Certains de ces spécialistes ont acquis fortune et renommée en diverses cités de Gor pour les services qu’ils rendent aux Initiés et aux Ubars, ainsi qu’à d’autres encore, dans l’art de l’interrogatoire et de la persuasion. 
Pour une raison ignorée, ils portent tous une cagoule et l’on dit qu’ils ne l’ôtent que si la sentence est la mort. 
Voilà pourquoi seuls les condamnés à la peine capitale ont jamais vu ce qu’il y a sous la cagoule.
(Les Nomades de Gor)

Elle aurait contribué à la victoire d’un Kassar sur un Tuchuk. 
Et, dans la nuit, un des membres en cagoule du Clan des Tortionnaires viendrait la chercher à son chariot et l’emmènerait, de telle sorte qu’on ne la reverrait jamais.
(Les Nomades de Gor)


LES HORS-LA-LOI :
Ce sont des hommes en révolte contre le système des castes, des exilés, des esclaves ou des criminels en fuite.
Ils vivent une existence précaire loin des cités.
Ils restent des hommes libres, même s’ils sont prisonniers, ce qui leur confère des droits qu'un esclave n'aura jamais.


LES PIRATES :
Ce sont des criminels, une menace constante sur mer et sur les rivières. 
La coque de leurs navires est peinte en vert afin d'être invisible sur l'eau.
Port Kar est la cité de prédilection des pirates.


LES MERCENAIRES :
Les mercenaires combattent pour l’appât du gain et non pour l'honneur d’une cité. 
Ils sont extrêmement dangereux, certains pouvant même se retourner contre leurs commanditaires si un gain supérieur leur est proposé.
Ils sont organisés en compagnies et loués par contrat.


PANTHERE ET TALUNA :
Taluna n'est pas un synonyme pour la fille Panthère. 
Ce sont deux peuples distincts cependant qui partagent quelques similitudes.

Une fille Panthère est une femme qui vit dans les forêts nordiques de Gor,  vastes étendues sauvages et dangereuses.
Elles sont des esclaves évadées et des femmes libres qui vivent de la chasse et du commerce. 
Elles détestent les hommes et asservissent ceux qu'elles capturent.

Les Talunas sont des filles blanches qui vivent dans les jungles près de Schendi. 
Taluna est un mot de dialecte pour ces filles. 
Ce n'est pas un mot de Gor.

Les filles Panthères des forêts nordiques et les Talunas de la forêt tropicale sont des guerriers féminins qui vivent dans des secteurs isolé de Gor. 
Aucunes de ces femmes n'utilisent des épées, elles emploient principalement des lances, les couteaux et des arcs et peuvent réellement être d'excellents archers. 
Elles ont apparemment appris ces habilités entre elles et n'ont jamais été formées par les hommes pour utiliser de telles armes.
Les hommes capturés par ses filles ont une bande de deux pouces de large rasé dans leurs cheveux qui va du front à la nuque du cou, connus sous le nom de « raie de dégradation ».
Elles n'hésitent pas à les violer avant de les vendre contre des biens qu'elles ne trouvent pas en forêt (sel, sucre, équipements, friandises …).

Les panthères, qui sont organisées en tribu, vivent principalement de la chasse, s'habillent de peaux de bêtes et portent des bijoux.

Les Panthères et les Talunas ne visitent pas les villes de Gor. 
Elles restent principalement dans leurs forêts ou jungles. 
Si elles entraient dans une ville, très probablement elles seraient asservies très rapidement. 
C'est parce que les deux groupes sont considérés proscrit et les hors-la-loi ont l’entrée interdite à presque toutes les villes. L’empalement est une punition commune pour les proscrits bien que la femelle hors-la-loi soit sujette plus souvent à l'asservissement.
Des Panthères pourraient peut-être être vues aux foires de Sardar où une trêve existe et elles peuvent sans risque marcher autour. Ce serait un long voyage pour les Talunas d’assister aux foires de Sardar alors il est extrêmement peu probable qu’elles y assistent.

En cas de capture, les panthères peuvent faire d'excellentes esclaves pour autant qu’elles soient correctement éduquées.
Elles sont donc régulièrement traquées par les chasseurs et marchands d'esclaves.

Sur la cote de Thassa et le long de la rivière Laurius qui court le long de la forêt, se trouvent des points commerciaux où panthères, chasseurs et marchands d'esclaves viennent faire du commerce. 


SHE-URTS
Ce sont les filles libres sans-abri, vagabondes, orphelines… - qui sillonnent les canaux dans les villes, survivant par le vol, le pillage ou en vendant leurs corps et dormant avec des préposés de paga.
Elles dorment partout où elles trouvent l'espace et portent habituellement une tunique au lieu des robes longues de la dissimulation.

Une fille me heurta, cheveux noirs, courte jupe marron, bras nus, pieds nus, peau brune, une fille petite et sensuelle, libre.
Nous nous promenions dans la foule, près des docks de Lydius.
Ril était avec moi, et Thurnock.
Je regardai la fille disparaître dans la foule. 
Elle était libre. 
Dans sa cité, elle ne risquait pas d’être réduite en esclavage. 
Elle avait sans doute grandi sur les docks et dans les impasses proches des tavernes. […]
Je savais que des files libres, sans famille, s’efforçaient de survivre dans certains ports.
(Les Chasseurs de Gor)